GITEGA, Burundi, 21 janvier 2025 (BG) – L’année 2025 a débuté avec une baisse notable des prix des denrées de première nécessité sur le marché local, marquant un soulagement pour les consommateurs après une période de hausse des coûts qui avait touché plusieurs produits, tant dans les provinces qu’à Bujumbura, la capitale économique.
Dans la province de Kayanza et à Bujumbura, les prix de plusieurs denrées alimentaires, comme les pommes de terre, les oignons, les petits pois et les tomates, ont fortement baissé, certaines réductions atteignant jusqu’à 50 %, selon un communiqué de la présidence du Burundi.
Des baisses similaires ont été constatées pour d’autres produits essentiels, notamment le haricot frais et les carottes.
Lors d’une récente déclaration, le président Évariste Ndayishimiye a salué ces progrès et réaffirmé son engagement envers le secteur agricole.
« J’encourage les fonctionnaires de l’Etat, les investisseurs locaux et étrangers d’investir dans l’agriculture pour augmenter la production. Ainsi, pourrions-nous créer de l’emploi et répondre aux besoins vitaux sans difficulté, et même exporter le surplus », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a également insisté sur l’importance de réguler les prix des denrées de première nécessité pour préserver la stabilité économique.
Dans ce cadre, le ministère du Commerce a récemment annoncé une baisse du prix du sucre produit par la Société Sucrière du Moso (SOSUMO).
Le kilogramme de sucre, qui coûtait auparavant 8 000 FBu, est désormais vendu à 6 000 FBu (2,14 USD).
Cette mesure a été accueillie favorablement par les consommateurs, qui demandent une supervision continue pour éviter toute inflation disproportionnée.
Selon un communiqué de la présidence du Burundi, ces initiatives visent à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens et à promouvoir une stabilité économique durable dans tout le pays.
Pays enclavé de l’Afrique de l’Est, le Burundi est une économie à faible revenu, et 80 % de sa population travaille dans le secteur de l’agriculture.