KARA, Togo (BG) – Le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a inauguré vendredi à Kara le premier Centre des maladies infectieuses (CMI) du pays, marquant ainsi un jalon clé dans la lutte contre les épidémies et l’amélioration de l’accès aux soins de santé.
Construit dans le cadre du Programme de renforcement du système sanitaire-santé reproductive et droits sexuels (PRSS-SRDS), ce centre moderne a nécessité un investissement de plus de deux milliards de francs CFA (3,2 millions de dollars américains), financé par le gouvernement avec le soutien de partenaires internationaux, dont la coopération allemande (KfW) et l’ONG américaine Santé Intégrée, selon un communiqué de la présidence publié dimanche 26 janvier 2025.
Le CMI, qui compte 43 lits et est doté d’équipements de pointe, comprend une unité de soins intensifs, un service d’hospitalisation, une pharmacie ainsi que des installations pour le dépistage et la gestion des déchets médicaux.
La structure met un accent particulier sur la santé des femmes, notamment des femmes enceintes et en âge de procréer, en cohérence avec les objectifs de développement durable relatifs à la santé.
Selon le communiqué, M. Gnassingbé a échangé avec les médecins et chercheurs lors de sa visite au CMI de Kara. Cette rencontre visait à recueillir leurs besoins en vue d’améliorer les conditions de travail et les services offerts, notamment pour les populations vulnérables.
Situé à proximité de l’antenne régionale de l’Institut national d’hygiène (INH), le CMI de Kara se positionne comme un pôle stratégique pour la gestion des maladies infectieuses, notamment celles à potentiel épidémique. Il s’inscrit dans une vision globale visant à renforcer la résilience du système de santé togolais face aux pandémies.
Outre le CMI, le gouvernement a déployé neuf centres de traitement des épidémies à travers le pays, renforçant ainsi l’infrastructure sanitaire nationale.
Cette initiative a été saluée par les professionnels de santé et la population locale, qui voient dans cette réalisation une avancée majeure pour la prise en charge des besoins sanitaires.
